vendredi 26 juin 2009

The children of Devadasis

What is the truth about the Devadasis?
In the past the Devadasis were women dedicated to the goddess as young girls. They remained unmarried and were honoured members of the temple establishments across India. The Devadasis were considered auspicious. Devadasis were invited to people's homes for auspicious occasions to sing devotional songs and dance. Traditional dance and musical arts were conserved by the Devadasis.
When did the situation of the Devadasis change?
It is assumed that as the temples became less powerful and royal patronage ended the position of Devadasis also declined. What is on record is that in the early eighteenth century the Hindu reformists sought legal appeals against the Devadasis. The reformists of the day thought of Devadasis as prostitutes because they did not fit into their idea of a well-ordered and modern Indian society.
In Karnataka today the Devadasis are dedicated to a goddess whose most popular name is Yellamma. Most Devadasis are from what is now known as the Dalit or untouchable communities. And among the Dalits in Karnataka, most Devadasis come from the Madiga community. Today the dedications are prompted by various motives the ritual is often used to white-wash the sex trade. Young girls are carried away to brothels in cities within hours of the dedication.
Today this is seen only in the remote villages in the district of Raichur Families sell the girls for various reasons. Poverty is certainly an important one but not the only one. Most devadasis have neither land nor house and are forced to work as wage labourers at abysmally low wages (Rs. 15-20/- per day). The children of Devadasis are now stigmatized. With mothers in prostitution children are at high risk of STIs and HIV-AIDS. Malnourishment and poor health is fairly common.
The girl children of Devadasis are particularly vulnerable through their childhood. A recent study shows that almost 94% of Devadasis were dedicated or promised for dedication when less than 15 years old. They have no control over their own lives; they are more like commodities over which others can transact. As adults their lives are insecure with no access to life skills or the acquisition of cultural capital.


Quelle est la vérité à propos des Devadasis?
Dans le passé, les Devadasis étaient des jeunes filles consacrées aux divinités. Elles restaient célibataires et étaient considérées, dans les temples partout en Inde, comme des épouses divines. Elles étaient porteuses d'heureux présages. Elles étaient invitées chez les particuliers en diverses occasions pour chanter des chants religieux et danser. Elles perpétuaient la danse traditionnelle et la musique.
Quand leur situation a-t-elle changée?
On pense généralement que, quand les temples devinrent moins puissants et qu'on mis fin au patronage royal, la place des Devadasis déclina aussi. Dès le début du 18ème siècle, les réformiste hindous cherchèrent à opposer aux Devadasis des moyens légaux. Ils les considérèrent comme des prostituées parce que leur existence ne cadrait pas avec leur vision d'une société indienne moderne.
Aujourd'hui au Karnataka, les Devadasis sont consacrées à Yellama, une déesse populaire. La plupart des Devadasis sont considérées comme appartenant à la communauté des Dalits ou Intouchables. Et parmi les Dalits au Karnataka, la plupart sont issus de la communauté Madiga.
Aujourd'hui les consécrations se font pour des raison diverses mais le rituel est souvent utilisé pour maquiller le commerce du sexe. Les jeunes filles sont directement conduites en ville dans les maisons de prostitution sans avoir été consacrées.
Aujourd'hui on voit encore, mais seulement dans les villages les plus reculés du district de Raichur, des familles vendre les enfants pour des raisons multiples. L'extrême pauvreté n'est pas la seule raison. La plupart des Devadasis n'ont ni terre ni maison et sont obligées de travailler comme travailleurs saisonniers pour un salaire dérisoire (15 à 20 roupies par jour = 30 centimes d'euros). Les enfants de Devadasis sont stigmatisés. Les enfants de mères prostituées courent le risque d'être touchés principalement par le virus du Sida. La malnutrition et les insuffisances en matière de santé sont un lieu commun.
Les enfants des Devadasis de sexe féminin sont particulièrement vulnérables durant leur petite enfance. Une étude récente montre que plus de 94% des Devadasis de moins de 15 ans sont consacrés ou promis à la consécration. Pareilles à des marchandises qu'on échange, eles sont à la merci du premier venu. Quand elles arrivent à l'âge adulte, elles ne peuvent faire valoir aucune compétence et sont laissées pour compte.