Parmi les expériences nouvelles que vous découvrirez en venant en Inde, il y a incontestablement celle qui concerne les déplacements en rickshaws, ces petites voitures montées sur 3 roues, à moteur 2 temps, sans portes, avec un simple un pare-brise et des barres de protection pour les passagers. Des véhicules capables de se faufiler partout quelque soit la densité du traffic et la nature du terrain. Quatre à six personnes s'y entassent souvent chargées de quelques sacs remplis de marchandises rapportées du marché.
Selon certaines estimations, la ville de Bangalore compterait 160 000 rickshaws représentant 30% des personnes en déplacement. Les conducteurs de rickshaws s'endettent lourdement pour acheter leur véhicule et payer la licence les autorisant à effectuer les trajets pour leurs clients. Il faut parfois insister vivement pour que le compteur soit mis en marche mais on peut aussi négocier un forfait pour la course (attention aux arnaques!). En cas de problème, notez les coordonnées du conducteur présentes sur la carte que celui-ci est tenu d'afficher visiblement. Une fois calé sur votre siège, accrochez-vous bien car dans la "garden city" où les rickshaws sont légions, chaque conducteur voudra vous montrer qu'il est le meilleur et qu'il roule plus vite que son concurrent.
Et vous voilà partis pour effectuer l'un de ces rodéos qui marquera votre mémoire. Il fortement conseillé de mettre un foulard devant sa bouche et de porter des lunettes pour se protéger de la pollution ambiante. Le code de la route n'existe pas vraiment si ce n'est parfois la priorité accordée à ceux qui arrivent à votre gauche, héritage de l'empire colonial anglais. Le rickshaw pétarade à pleine vitesse au milieu des camions, bus, motos, scooters, vélos, piétons, vaches, chiens errants, et rejette dans son sillage une fumée noirâtre qui picote les narines et les yeux. Rien ne l'arrête surtout quand le conducteur est quelque peu énervé par quelques véhicules qui ne roulent pas assez vite à son gôut. Alors les klaxons hurlent à pleine puissance. Inutile de crier si un autre véhicule se rapproche dangereusement, cela ne ferait qu'attiser l'énervement du conducteur qui, grâce à une parfaite maîtrise de l'engin, se fraie un chemin là où nous l'aurions jugé impossible. Après une telle escapade, vous êtes armés pour affronter les autres aventures qui jalonneront votre voyage.
Et vous voilà partis pour effectuer l'un de ces rodéos qui marquera votre mémoire. Il fortement conseillé de mettre un foulard devant sa bouche et de porter des lunettes pour se protéger de la pollution ambiante. Le code de la route n'existe pas vraiment si ce n'est parfois la priorité accordée à ceux qui arrivent à votre gauche, héritage de l'empire colonial anglais. Le rickshaw pétarade à pleine vitesse au milieu des camions, bus, motos, scooters, vélos, piétons, vaches, chiens errants, et rejette dans son sillage une fumée noirâtre qui picote les narines et les yeux. Rien ne l'arrête surtout quand le conducteur est quelque peu énervé par quelques véhicules qui ne roulent pas assez vite à son gôut. Alors les klaxons hurlent à pleine puissance. Inutile de crier si un autre véhicule se rapproche dangereusement, cela ne ferait qu'attiser l'énervement du conducteur qui, grâce à une parfaite maîtrise de l'engin, se fraie un chemin là où nous l'aurions jugé impossible. Après une telle escapade, vous êtes armés pour affronter les autres aventures qui jalonneront votre voyage.
