Impossible de connaître le nombre de 2 roues en Inde mais c'est l'un des plus gros marchés au monde. Elles se faufilent au milieu des voitures, des bus, des cyclistes, des piétons, des chiens, des vaches et des cochons. Dans les villes, dans les campagnes, les motos sont partout. Sur les routes, sur les chemins, elles font partie du paysage quotidien de l'Inde. Car les motos représentent le moyen le plus rapide et le plus économique pour se déplacer d'un point à un autre. Dans un pays de plus d'un milliard d'habitants, son prix paraît presque dérisoire à nos yeux. Pensez qu'avec à peine plus de 500 €, vous pourrez disposer d'une moto neuve, pas très puissante certes, mais qui pourra transporter parfois 3 ou 4 enfants entre le papa qui conduit et la maman qui s'assoit en amazone, les deux jambes du même coté du véhicule, à cause du sari qui ne lui permet pas d'enfourcher la moto comme on le ferait chez nous en occident. Depuis, quelques temps, le port du casque est devenu obligatoire pour le conducteur, notamment dans les grandes agglomérations mais il n'est pas rare dans les campagnes de croiser des motos sur lesquelles se sont entassés 3 à 5 personnes sans casque ni protection d'aucune sorte. Les marchandises les plus hétéroclites et inattendues surgissent aussi parfois du cadre de la moto quand elles ne sont pas portées par le passager lui-même au péril de sa vie au milieu du traffic tonitruant. Paradoxalement plus chers (environ 800€), les scooters sont beaucoup moins nombreux. Ils sont surtout l'apanage des classes aisées en milieu urbain. Plus légers et plus faciles à conduire, ils passent de main en main dans la famille en fonction des besoins, car ils constituent souvent un véhicule d'appoint en plus de la voiture. Quand aux vélos, ils sont essentiellement utilisés principalement dans les campagnes par les jeunes garçons et filles pour se rendre à l'école.
