Un jeune homme illettré qui, contre toute attente, va remporter 20 millions de roupies à un jeu bien connu en Occident: "Qui veut gagner des millions?". Cette idée sert de fil conducteur au film de l'écossais survolté Danny Boyle, "Slumdog millionnaire".
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilDc8J8TH2hVwFi0WN4YrVH-USY5-1GNvKl4t9HWE5KEhy6K1wSCENJ-HbFtVvLBc3eHvJKRgZexRv8sh9jJ2grpATwRGg9s9YUfuH9GlwCLoScs-521qzKBX1Juzyhk_lITNnXCjw7qE/s320/19026767.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20081215_103626.jpg)
Malgré quelques invraisemblances, on se laisse facilement emporter par le rythme du film, le jeu convaincant des acteurs, la musique entraînante, les couleurs, l'ambiance peu habituelle pour ce genre de film. Pas de chorégraphie mièvre (sauf pour le générique de fin), un rythme soutenu comme dans les meilleurs films américains et japonais. Car il s'agit avant tout de divertir le spectateur, de lui en mettre plein la vue. Le scénario misérabiliste ne change rien. Et cà marche, le temps d'un film qui ne laisse derrière lui qu'une traînée de poudre, à l'image d'un film de série B américaine ou d'un western spaghhetti. Du pur divertissement dans une mégapole bouillonnante de misère et de violence. "Slumdog millionnaire" a remporté 8 Oscars, dont celui du meilleur film, en 2008.